Un conseil municipal extraordinaire de Toulouse est convoqué le 8 février. Les élus, comme à Colomiers, Blagnac, Labège et au Sicoval, vont se prononcer sur l’impact environnemental de la 3e ligne de métro. Cette nouvelle validation politique relance la bataille du métro.
C’est par le biais d’un courrier reçu dans leur boîte aux lettres électronique à la veille de Noël, le 23 décembre, suivi d’un second ce lundi, que les élus toulousains ont appris leur convocation à un conseil municipal surprise le 8 février avec un seul et unique point à l’ordre du jour, la 3e ligne de métro. Ce projet phare de 2,7 milliards d’€, lancé en 2014, aborde une année décisive avec le lancement des travaux fin 2022 pour une mise en service fin 2028. Dans cette dernière ligne droite avant le premier coup de pioche, l’heure est à l’enquête publique environnementale, ouverte le 15 décembre jusqu’au 28 janvier, en vue d’un ultime feu vert administratif. Les commissaires enquêteurs, puis le préfet, doivent dire si les mesures destinées à réduire l’impact sur la biodiversité de cette ligne longue de 27 km, de Colomiers à Labège, sont suffisantes.