Actu Toulouse : Chantier de la 3e ligne de métro : vers un surcoût de 300 millions d’euros

Le chantier de la 3e ligne de métro, qui doit débuter d’ici la fin de l’année, connaît un surcoût de 300 millions d’euros, selon les dernières estimations de Toulouse Métropole.

Alors que les premiers coups de pioche du chantier colossal de la 3e ligne de métro doivent avoir lieu d’ici la fin de l’année 2022, le projet connaît déjà un surcoût lié au contexte économique défavorable au niveau national et international. 

300 millions de surcout sur le génie civil

Jusqu’à présent, le montant de cette 3e ligne de métro, qui reliera Colomiers à Labège sur une ligne de 27 kilomètres, était chiffré à 2,7 milliards d’euros.

Au moment de l’irruption de la crise du Covid, Jean-Luc Moudenc – maire (LR) de Toulouse et président de Toulouse Métropole – avait déjà acté un « décalage » du calendrier de la 3e ligne de métro, dont la mise en service est désormais prévue pour fin 2028 (au lieu de 2025, ndlr). Mais les crises internationales se succédant, le projet devrait finalement coûter plus cher que prévu. Comme l’a indiqué La Dépêche du Midi, Toulouse Métropole anticipe désormais une hausse de 300 millions d’euros de la facture.  Ce qui ferait passer le coût global de ce grand projet à 3 milliards d’euros. 

Cette estimation a été dévoilée lors d’une réunion à huis clos qui réunissait les maires de la Métropole et les présidents des différents groupes politiques, mercredi 12 octobre 2022.

Interrogé par Actu Toulouse, Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole en charge des finances, précise : « On a présenté la mise à jour de l’étude de faisabilité, comme on le fait tous les ans ou presque. Il s’agit de la quatrième version de cette étude, ce qui nous permet de mettre à jour les données en fonction de la situation ». 

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La Dépêche du Midi : Toulouse Métropole, inquiétude sur le financement des grands projets

Quel sera l’impact de la guerre en Ukraine sur les finances de Toulouse Métropole et ses grands projets comme la 3e ligne de métro ? Sans pouvoir l’évaluer encore, les élus s’inquiètent.

Après la crise sanitaire, la guerre en Ukraine aura-t-elle un impact sur le financement des grands projets métropolitains, à commencer par la 3e ligne de métro? Lors de la dernière assemblée des élus de la Métropole, le 24 mars, la présidente du groupe socialiste, Karine Traval-Michelet, qui participe à l’exécutif dans le cadre du pacte de gouvernance, a dit ouvertement son inquiétude. «Hausse des prix de l’énergie, des matières premières, reprise de l’inflation, peut-être une hausse des taux d’intérêt»… l’élue a énuméré les conséquences actuelles ou probables. Elle y a ajouté une possible réforme fiscale, la suppression de la CVAE, un impôt économique encaissé par la Métropole, voire une ponction «de 10 milliards aux collectivités», des mesures envisagées par le candidat Macron.

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Médiacités : La Banque européenne d’investissement va-t-elle financer la 3e ligne de métro à Toulouse ?

Il y a tout juste un an, Jean-Luc Moudenc annonçait que la Banque européenne d’investissement (BEI) allait accorder un prêt de 400 millions d’euros pour financer les « projets de mobilités » de l’agglomération toulousaine.

« Ce n’est pas tous les jours que la BEI accorde un prêt de 400 millions à une autorité. C’est une reconnaissance d’une importance majeure, de la part d’une instance totalement neutre politiquement, de tout le travail qui est fait et surtout de la pertinence du Projet Mobilités qui a été adopté et qui est mis en œuvre, puisque le prêt porte sur le Projet Mobilités dans sa globalité. Et le fait de flécher ces crédits, c’est aussi la reconnaissance que ce que nous faisons à Tisséo est bel et bien une action importante et stratégique sur tout ce qui concerne les enjeux du développement durable et de l’amélioration climatique », se félicitait le président de Toulouse Métropole, lors du conseil métropolitain du 17 décembre 2020.

L’élu avait alors toutes les raisons de se réjouir, car vu le montant de son plan de mobilités – 4,2 milliards d’euros selon la dernière estimation – tout l’enjeu est de le financer. Or « la BEI n’est pas une banque comme les autres, rappelait le même jour Sacha Briand, vice-président en charge des finances. Une fois qu’elle apporte son soutien à un projet, elle entraîne tous les autres ».         

Pas de financement pour la nouvelle ligne de métro

Le problème, c’est que la BEI n’a pas du tout financé « le Projet Mobilités dans sa globalité », comme l’affirmait le président de Toulouse Métropole. Si la banque a bien signé un prêt-cadre de 400 millions d’euros avec le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine (SMTC – Tisséo), le 23 décembre 2020, ces fonds sont fléchés très spécifiquement.

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