Actu : Abattage de 1300 arbres, gaz à effet de serre… Nouveaux recours contre la 3e ligne de métro

A Toulouse, l’association écologiste Les Amis de la Terre a décidé de déposer deux recours (un sur le fond, un en référé) contre le projet de 3e ligne de métro.

Dans le viseur de l’association ? L’arrêté du Préfet de Haute-Garonne pris le 15 avril 2022 donnant l’autorisation environnementale pour la réalisation de la 3e ligne de métro à Toulouse. 

Un recours sur le fond au tribunal administratif 

Pour l’association écologiste, « ce projet est celui d’un autre siècle », comme l’explique Françoise Noiret, la co-présidente des Amis de la Terre, qui indique que l’association a déposé un recours sur le fond à la mi-octobre.

« Aucune alternative sérieuse n’a été explorée, pourtant, d’autres projets auraient permis d’atteindre les mêmes objectifs, sans  porter atteinte aux 78 espèces protégées visées dans l’arrêté », lance-t-elle, citant notamment le projet de RER toulousain, la mise en place de bus en site propres et la création de pistes cyclables. 

Pour les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, le projet de 3e ligne de métro est incompatible avec le projet de déplacement urbain de 2012 (actuellement en vigueur depuis l’annulation du PLUIH par la justice). Par ailleurs, l’association conteste certains éléments de l’étude d’impact s’agissant des gaz à effet de serre

« Réalisé au détriment du bénéfice de tous, de la sobriété, de la biodiversité, des gaz à effet de serre, de l’urgence à transformer nos modes de déplacement pour pallier l’urgence climatique, ce projet n’a définitivement plus sa place« , estime l’association. 

Un autre recours en référé pour suspendre les travaux 

Au-delà de ce recours sur le fond, qui prendra sans doute de longs mois (voire des années) à être examiné par la justice, l’association a également déposé un référé en contentieux, dans le but d’obtenir une réponse plus rapide de la justice et une suspension des travaux liés à la 3e ligne de métro.

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Photo Laurent Derne / Actu Toulouse

La Dépêche : 3e ligne de métro à Toulouse : les Amis de la Terre demandent la suspension des travaux

Les Amis de la Terre demandant la suspension des travaux de la 3e de métro de Toulouse, en référé devant le tribunal administratif de Toulouse. L’audience est prévue le 24 novembre. L’association de défense de l’environnement a aussi intenté un recours au fond contestant l’autorisation environnementale du projet, qui prévoit la destruction de 1300 arbres.

“Quelques jours après notre dépôt de recours sur le fond, contestant l’autorisation environnementale du projet de 3e ligne de métro à Toulouse, nous estimons qu’il y a désormais urgence : arbres parfois centenaires coupés, espèces animales déplacées dans le meilleur des cas…”. Les Amis de la Terre commentent ainsi sur Twitter le dépôt d’un recours en référé au tribunal administratif de Toulouse, qui étudiera ce recours demandant la suspension des travaux de la 3e ligne, le 24 novembre à 10 heures.

Une centaine d’arbres déjà abattus ou menacés sur les 1300 qui devront être abattus

L’association de défense de l’environnement invoque “l’urgence” et “le côté irréversible des travaux” de la 3ligne pour justifier cette procédure en référé, le recours au fond nécessitant une instruction  beaucoup plus longue, estimée à au moins deux ans. Les Amis de la Terre estiment que ces travaux “portent une atteinte grave et immédiate à l’intérêt général” et détaillent le nombre d’arbres menacés ou déjà abattus lors de travaux qui ne sont que préparatoires : “Une cinquantaine d’arbres à la station La Vache ou à proximité, 25 à la future station Toulouse-Lautrec, 17 arbres en alignement près de l’ouvrage annexe n°3 et une dizaine d’arbres à Marengo et aux futures stations Bonnefoy et Sept-Deniers”. “L’évitement (des arbres existant, NDLR) était la première des choses à faire” juge l’association. 

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Photo Antoine Berlioz

DDM / ANTOINE BERLIOZ / ABATTAGE DES ARBRES POUR LA CONSTRUCTION DE LA STATION DE METRO BONNEFOY . ICI DE GROS ARBRES DONT DES CYPRES ONT ETE ABATTUS

Actu Toulouse : Chantier de la 3e ligne de métro : vers un surcoût de 300 millions d’euros

Le chantier de la 3e ligne de métro, qui doit débuter d’ici la fin de l’année, connaît un surcoût de 300 millions d’euros, selon les dernières estimations de Toulouse Métropole.

Alors que les premiers coups de pioche du chantier colossal de la 3e ligne de métro doivent avoir lieu d’ici la fin de l’année 2022, le projet connaît déjà un surcoût lié au contexte économique défavorable au niveau national et international. 

300 millions de surcout sur le génie civil

Jusqu’à présent, le montant de cette 3e ligne de métro, qui reliera Colomiers à Labège sur une ligne de 27 kilomètres, était chiffré à 2,7 milliards d’euros.

Au moment de l’irruption de la crise du Covid, Jean-Luc Moudenc – maire (LR) de Toulouse et président de Toulouse Métropole – avait déjà acté un « décalage » du calendrier de la 3e ligne de métro, dont la mise en service est désormais prévue pour fin 2028 (au lieu de 2025, ndlr). Mais les crises internationales se succédant, le projet devrait finalement coûter plus cher que prévu. Comme l’a indiqué La Dépêche du Midi, Toulouse Métropole anticipe désormais une hausse de 300 millions d’euros de la facture.  Ce qui ferait passer le coût global de ce grand projet à 3 milliards d’euros. 

Cette estimation a été dévoilée lors d’une réunion à huis clos qui réunissait les maires de la Métropole et les présidents des différents groupes politiques, mercredi 12 octobre 2022.

Interrogé par Actu Toulouse, Sacha Briand, vice-président de Toulouse Métropole en charge des finances, précise : « On a présenté la mise à jour de l’étude de faisabilité, comme on le fait tous les ans ou presque. Il s’agit de la quatrième version de cette étude, ce qui nous permet de mettre à jour les données en fonction de la situation ». 

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Ouest France : Le monument aux morts de Toulouse va être déplacé sur des roulettes, une première en France

Afin de réaliser les travaux d’une troisième ligne de métro, le monument aux morts de Toulouse va être déplacé à l’été 2023. La structure de 15 mètres de haut va être entourée d’un exosquelette puis soulevée et déposée sur un chariot à roulettes. Une opération inédite en France, selon Tisséo Ingénierie.

C’est un chantier colossal qui va être réalisé à Toulouse (Haute-Garonne), en 2023. Le monument aux morts de la ville, classé aux monuments historiques, va être déplacé de quelques mètres dans le cadre des travaux d’une troisième ligne de métro, indique France Bleu Occitanie . Une première en France selon Tisséo Ingénierie, qui réalise le chantier.

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La Dépêche du Midi : Toulouse Métropole, inquiétude sur le financement des grands projets

Quel sera l’impact de la guerre en Ukraine sur les finances de Toulouse Métropole et ses grands projets comme la 3e ligne de métro ? Sans pouvoir l’évaluer encore, les élus s’inquiètent.

Après la crise sanitaire, la guerre en Ukraine aura-t-elle un impact sur le financement des grands projets métropolitains, à commencer par la 3e ligne de métro? Lors de la dernière assemblée des élus de la Métropole, le 24 mars, la présidente du groupe socialiste, Karine Traval-Michelet, qui participe à l’exécutif dans le cadre du pacte de gouvernance, a dit ouvertement son inquiétude. «Hausse des prix de l’énergie, des matières premières, reprise de l’inflation, peut-être une hausse des taux d’intérêt»… l’élue a énuméré les conséquences actuelles ou probables. Elle y a ajouté une possible réforme fiscale, la suppression de la CVAE, un impôt économique encaissé par la Métropole, voire une ponction «de 10 milliards aux collectivités», des mesures envisagées par le candidat Macron.

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La Dépêche du Midi : Métro de Toulouse, le bois de Pouciquot, à Rangueil, menacé par l’extension de la ligne B

Une pétition de plus de 1 200 signataires proteste contre le projet d’implantation de la base de vie du chantier de la ligne B du métro toulousain dans le petit bois de Pouciquot, à Rangueil, qui abrite 62 espèces de faune protégée.

L’extension de la ligne B du métro à destination de Labège est-elle menacée par le triton marbré ou par la barge à queue noire ? Pas directement. Mais le projet prévoit l’établissement d’une base de vie du chantier, dans le petit bois de Pouciquot au sud de Toulouse, sur un des 11 hectares de superficie de cet espace naturel abritant 62 espèces de faune protégée, en zone naturelle d’intérêt faunistique et floristique (Znieff) de type I.

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La Dépêche du Midi : Pourquoi la 3e ligne de métro s’invite au conseil municipal

Un conseil municipal extraordinaire de Toulouse est convoqué le 8 février. Les élus, comme à Colomiers, Blagnac, Labège et au Sicoval, vont se prononcer sur l’impact environnemental de la 3e ligne de métro. Cette nouvelle validation politique relance la bataille du métro.

C’est par le biais d’un courrier reçu dans leur boîte aux lettres électronique à la veille de Noël, le 23 décembre, suivi d’un second ce lundi, que les élus toulousains ont appris leur convocation à un conseil municipal surprise le 8 février avec un seul et unique point à l’ordre du jour, la 3e ligne de métro. Ce projet phare de 2,7 milliards d’€, lancé en 2014, aborde une année décisive avec le lancement des travaux fin 2022 pour une mise en service fin 2028. Dans cette dernière ligne droite avant le premier coup de pioche, l’heure est à l’enquête publique environnementale, ouverte le 15 décembre jusqu’au 28 janvier, en vue d’un ultime feu vert administratif. Les commissaires enquêteurs, puis le préfet, doivent dire si les mesures destinées à réduire l’impact sur la biodiversité de cette ligne longue de 27 km, de Colomiers à Labège, sont suffisantes.

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Le Journal Toulousain : Pourquoi le prolongement de la ligne B du métro coûtera plus cher que prévu

Le prolongement de la ligne B du métro de Toulouse, qui relira la future troisième ligne, a vu son coût augmenter. Le Journal Toulousain explique pourquoi.

Le prolongement de la ligne B du métro de Toulouse, qui se fait appeler Connexion ligne B (CLB) par Tisséo, permettra de relier le terminus de Ramonville à la station Institut national polytechnique de Toulouse de la future troisième ligne. Les travaux préparatoires devraient démarrer d’ici au printemps 2022.

La mise en service est prévue pour la rentrée 2027. Tisséo indique que “le planning du projet a été actualisé pour intégrer les effets de la crise sanitaire et les retards pris dans la négociation du marché avec Siemens” concernant la fourniture des équipements nécessaires au projet.

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La Dépêche du midi. Prolongement du métro à Labège : un an de retard et des surcoûts

Des difficultés techniques liées au système automatique sont à l’origine d’un surcoût et d’un retard du prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège qui ne devrait être lancé qu’en septembre 2027.

Nouveau coup dur pour les transports en commun de l’agglo. Après le report à fin 2028 du lancement de la 3e ligne de métro, et celui du téléphérique à avril 2022, les élus de Tisséo Collectivités ont entériné le 15 décembre le retard d’un an de la Connexion ligne B (CLB) qui prévoit de prolonger la ligne B de Ramonville jusqu’à l’Institut national polytechnique, à Labège, où passera la 3e ligne. En décembre 2019, lorsqu’il avait annoncé le report de la 3e ligne et de grands chantiers en raison de la crise du Covid, Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, affirmait que le CLB « verra son chantier commencer début 2022 pour s’achever courant 2026 ». Et en mars 2021, devant les élus du Sicoval, Jean-Michel Lattes, président de Tisséo Collectivités, avait repris ce calendrier. Le prolongement de la ligne B ne devrait finalement être opérationnel qu’en septembre 2027. Et avec un surcoût de 44,5 M€, soit 227 M€ et non 182,5 M€.

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Médiacités : La Banque européenne d’investissement va-t-elle financer la 3e ligne de métro à Toulouse ?

Il y a tout juste un an, Jean-Luc Moudenc annonçait que la Banque européenne d’investissement (BEI) allait accorder un prêt de 400 millions d’euros pour financer les « projets de mobilités » de l’agglomération toulousaine.

« Ce n’est pas tous les jours que la BEI accorde un prêt de 400 millions à une autorité. C’est une reconnaissance d’une importance majeure, de la part d’une instance totalement neutre politiquement, de tout le travail qui est fait et surtout de la pertinence du Projet Mobilités qui a été adopté et qui est mis en œuvre, puisque le prêt porte sur le Projet Mobilités dans sa globalité. Et le fait de flécher ces crédits, c’est aussi la reconnaissance que ce que nous faisons à Tisséo est bel et bien une action importante et stratégique sur tout ce qui concerne les enjeux du développement durable et de l’amélioration climatique », se félicitait le président de Toulouse Métropole, lors du conseil métropolitain du 17 décembre 2020.

L’élu avait alors toutes les raisons de se réjouir, car vu le montant de son plan de mobilités – 4,2 milliards d’euros selon la dernière estimation – tout l’enjeu est de le financer. Or « la BEI n’est pas une banque comme les autres, rappelait le même jour Sacha Briand, vice-président en charge des finances. Une fois qu’elle apporte son soutien à un projet, elle entraîne tous les autres ».         

Pas de financement pour la nouvelle ligne de métro

Le problème, c’est que la BEI n’a pas du tout financé « le Projet Mobilités dans sa globalité », comme l’affirmait le président de Toulouse Métropole. Si la banque a bien signé un prêt-cadre de 400 millions d’euros avec le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération toulousaine (SMTC – Tisséo), le 23 décembre 2020, ces fonds sont fléchés très spécifiquement.

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